Quel courage !
Quel courage Sophie !
Comment fait-elle pour subir à longueur de posts des critiques de tous ces joueurs assis sur leur chaise de bureau derrière leur écran et ayant tous les droits de critiquer le travail d'autrui ? Qui sommes-nous, nous les joueurs passionnés (dont je fais partie), les acharnés, pour juger des choix et du travail d'autrui. Qui sommes-nous pour penser que notre avis est le bon ? Nous ne sommes qu'une minorité dans la masse des clients potentiels pour acheter un jeu. Jeu que nous possédons déjà dans sa version originale et donc nous sommes encore moins des clients potentiels !
Dans ce cas-ci, je cite Filosofia mais il n'est pas rare de voir Karis de Ystari répondre aux critiques (parfois même Grunt ou William Attia). Matthieu d'Epenoux n'est pas le dernier non plus à prendre le temps de répondre.
Bravo à tous pour votre courage car qui sont ces personnes pour critiquer, exiger parfois des choses auprès d'autres qui, eux, ont pris les risques financiers et également les risques marketing pour lancer des jeux sur le marché. De plus, en tant que directeurs/directrices de société, vous faites en fonction du marché et en tant que joueur à l'origine, en fonction de vos goûts.
En un mot merci pour votre travail et votre persévérance
François qui avait envie de remercier les éditeurs de jeux.
PS: Je n'ai aucun lien avec les sociétés citées, j'ai juste eu envie de mettre en avant un sentiment surgit après la lecture d'un post où Sophie Tout Court révélait un peu de lassitude, que je comprend.
8 commentaires
-
Dany 17:26 03.09.2008
D'accord avec toi à 100%. J'ai déjà donné mon commentaire directement à Sophie, elle m'a donné son point de vue, c'est tout.
Nous sommes clients si nous n'en voulons pas qu'on ne l'achète pas. Ce sont eux qui prennent le risque laissons leurs au moins le choix de leurs jeux. Il y a moyen de parler sans continuer de taper sans cesse sur les éditeurs qui font tout cela que pour nous!!!!
Longue vie à tout les éditeurs francophones ( et aux autres aussi ;-) )
Moi non plus je n'ai aucun lien avec eux (malheureusement ;-)) -
22:12 03.09.2008
Bonjour François,
Ton sentiment est très bien exprimé, et je le partage.
A bientôt,
Nicolas -
12:08 04.09.2008
Moi, je dis : quel courage d'avoir fait gagner l'année dernière un an de jeu à un jeune belge .
Quel courage d'avoir ignorer les frais de port, le transport en avion à partir du canada, l'aléatoire des postes belges,le planning serré des sorties,...
Merci à Filosofia et aux autres éditeurs de prendre des risques marketing tant dans le choix des jeux édités que dans la promotion autour de ceux-ci. Et ce afin de ne pas nous proposer des "docteur maboul" like dont les publicités passent le dimanche matin entre 2 dessins animés japonais.
Kilian,
un heureux gagnant ravis des jeux Filosofia.
(230 points hier à l'Age de pierre)
-
20:20 04.09.2008
Kilian, juste une remarque c'est Asmodée (en France) qui dispatch les jeux Filosofia sur le continent.
-
12:55 05.09.2008
Bon, je viens de lire le post de François au sujet du "courage" des éditeurs. Bon, faut arrêter d'être naïf, hein. Ces "pauvres éditeurs" ne seraient pas éditeurs s'ils ne cherchaient pas à rafler notre pognon, à nous pauvres joueurs aussi camés par le jeu que n'importe quel drogué à l'héroïne. J'en veux pour preuve les inombrables éditions qui tournent autour de deux best-sellers : les Colons de Catane et Carcassonne, déclinés l'un et l'autre en milliards d'extentions et en variantes toutes aussi superflues les unes que les autres. On édite même des éditions de luxe de certains jeux qui marchent, histoire de déplumer encore un peu plus les gogos atteints de collectionnite aïgue. Les pauvres éditeurs ? Non mais pincez moi, je rêve !
Quant aux joueurs qui s'avisent de critiquer le cul planté sur leur chaise, qu'il se lèvent et critiquent encore plus fort ! Où est passé le droit à la critique dans ce pays bordel ???? Notre cher président a décidemment réussi à nous ramolir le cerveau pour qu'on en vienne à pleurer sur le sort des patrons, fussent-ils nos dealers ! -
17:48 05.09.2008
@Arnaud
Je crois que tu oublies plusieurs choses :
- 1 éditeur son but est de faire de l'argent sinon cela s'appelle une ASBL ou œuvre de charité
- toute société ayant un bon produit vise à le démultiplier et à profiter de son produit phare
- le sujet de mon post était plus sur le fait de subir une critique incessante sur ses choix et son travail
- on a tous le droit à la critique, tout comme on a tous le droit de s'en offusquer
- les collectionneurs n'ont pas de problèmes avec les rééditions car leur but est de posséder. J'ai connu cette période.
Et tu as le droit à la critique, pour preuve ton commentaire a été publié. Et tu es le bienvenu.
Et en ce qui concerne le Président ce n'est pas le mien.
Et je terminerai par une question : "Serais-tu un ami d'Arlette ? On nous spolie !"
Au plaisir. -
14:43 11.09.2008
Un ami d'Arlette ? Haha ! C'est bien mal connaître l'animal. Je dirais plutôt un ami post mortem de Simone, la grande Simone (Weil). Pas la femme politique bien entendu, mais la philosophe, morte de la tuberculose en 1943.
Cela dit, je sais ce qu'est une entreprise et connais le but qu'elle poursuit : la vente de marchandises et le profit qui en découle. C'est le ton qui m'a géné. J'imaginais une transposition sur, par exemple : Ho ! le pauvre Carlos Ghosn, quel courage de continuer à produire des voitures pourries alors que personne n'en veut. En plus, il est tellement dans le besoin qu'il est obligé de licencier des tas de gens. Non mais vraiment, quel courage ! Vas-y Carlos, on est avec toi !
A plus
Arnaud -
14:52 11.09.2008
Pour terminer, je préfère les types qui se creusent à éditer des trucs à perte, ceux qui ne sont guider que par la volonté de porter une œuvre à la connaissance de tous. Je pensais en particulier au distributeur de Punishment Park de Peter Watkins en France. Ce gars là, gardien d'immeuble de son état, n'avait pas un rond en poche mais adorait l'œuvre du cinéaste. Il a malgré tout assurer la distribution dans notre pays sans penser aux bénéfices éventuels. Il n'a d'ailleurs pas touché un centime étant donné que les ventes sont restées pour le moins confidentielles.